Près de 1200 kilos de Cassitérite noir repartis en 24 colis de 50 kilos chacun ont été trouvés dans un véhicule de la Monusco sur la frontière Rwanda-RDC.
Le « trafic illicite" des richesses de la République Démocratique du Congo n’ est pas seulement observé auprès des particuliers congolais, des groupes d’ exploitants artisanaux , fils du pays ou même auprès des entreprises minières officielles. Cette activité intéresse aussi certains membres des organisations des Nations Unies basées au Congo, sensées œuvrer pour la promotion de la sécurité sociale et politique ainsi que le développement multisectoriel du pays qui les a reçus. Cette opération honteuse se déroule dans nombreux coins du territoire congolais, plus fréquemment dans la partie Est du pays.
Le dernier fait scandaleux en date, rendu publique par les medias congolais est celui du chauffeur de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo(MONUSCO) qui été arrêté par les agents de l’ Agence Nationale de Renseignement (ANR )dimanche 21 Aout aux environs de 23heures à la frontière entre la République du Rwanda et la RDC. Ce véhicule de la MONUSCO qu’ il conduisait ,transportait près de 1200 kilos de CASSITERITE noire repartie en 24 colis de 50 kilos chacun.
Ce fonctionnaire de la Monusco attrapé en flagrant délit a passé toute la journée de lundi 22 Aout aux locaux de l’ ANR avant d ’ être transféré à l’ après midi au parquet général du Nord Kivu. Un procès a été ouvert le même après midi au tribunal de grande instance de Goma en présence du gouverneur de cette province Jullien PALUKU , les officiers de la police et de l’ armée ainsi que les responsables de la Monusco qui ont été alertés à propos. Les minerais saisis ont été consigné à l’entrepôt de la Direction Générale de Douane et Assises( DGDA) .
Dans son communiqué publié lundi à Kinshasa, le gouvernement congolais a déploré la poursuite de tels « trafics illicites ». « Ceci constitue simplement un commerce illégal des minerais de sang contre le quel la RDC et la communauté internationale se mobilise avec fermeté » a indiqué le ministre congolais de la Communication et des Medias congolais Lambert MENDE OMALANGA, qui a signé ce communique.
Les responsables de la Monusco affirme avoir lancé leur propre enquête sur le dossier même si le gouvernement de la RDC a déjà pris du progrès sur l’examen du dossier.
A vrai dire l’exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles de la RDC sont des crimes graves que la MONUSCO devrait prevenir .Allons y donc comprendre.
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