DICO VERT



LA MALADIE DE KONZO
 
La maladie de Konzo, est une paralysie spasmodique bilatérale et non évolutive des membres inférieurs du corps humain ayant pour  cause principale  la consommation courante du manioc amer mal traité.

Selon  un chercheur sur ce fléau, le docteur SHALA KATUMBA Désiré, cette maladie qui se déclare actuellement  en RDC, opère  dans les provinces du Bandundu, dans le territoire de Kayemba ( sa zone principale),de Kenge ,ainsi que dans les deux Kassaï. La maladie du Konzo affecte  plus le cerveau et la moelle épinière en  réduisant  les capacités de raisonnement  des patients dont les femmes et les enfants,  les cibles fréquents de l’épidémie.

Cette  réalité s’explique  par le fait que, ces deux catégories soient les consommateurs courants du manioc amer non cuit avant ou pendant  l’étape de la cuisson, à la différence des hommes qui le consomment généralement à table, indique le chercheur. 
 
Dans une conférence organisée  en Novembre, à Kinshasa par le ministère congolais de l’enseignement supérieur  universitaire(ESU), sur ce fléau, une équipe  multidisciplinaire composée des hommes des sciences et des médecins a vu le jour pour l’éradiquer.

Dans la catégorie des médecins figurent entre autres, les neurologues, pédiatres, les biologistes, les spécialistes en santé publique, les généticiens, les nutritionnistes, mes neuropsychologues. D’autres part, on retrouve les infirmiers, les techniciens de laboratoire, les pédologues, anthropologues, et sociologues, psychologues, agronomes et biochimistes. 

La composition de cette équipe complexe, vise à comprendre la maladie à partir des réalités socioculturelles des   communautés victimes, hormis les recherches du point de vue biologique.

Tous ces scientifiques ont compris  la diversification alimentaire et  un bon traitement de cet aliment, nourriture de base des congolais sont les meilleures  solutions de prévention de cette maladie. Ce traitement se fait par rouissage du  manioc amer et exige que celui-ci soit d’abord plongé dans l’eau coulante en  l’ espace de trois à sept jours avant de le sécher correctement au soleil.

Cette procédure a l’avantage d’éliminer  sensiblement l’acide cyanhydrique, agent moteur du fléau dans le manioc. Selon le Docteur Mayambu Barnea du Campus de l’Université de Kinshasa(RDC), le manioc amer contient  une forte teneur d’acidité, à la différence du manioc doux et sucré  et que le mélange du  manioc amer au maïs réduirait sensiblement la  puissance de l’acide cyanhydrique.
En dehors de la RDC, la maladie de Konzo se vit également dans quelques pays africains notamment, l’Ouganda, l’Angola, le Mozambique, la République Centre Africaine, la Namibie, la Tanzanie, le Cameroun, le Nigeria ainsi qu’au Brésil, dans une certaine mesure.

Pour plus d’ infos :  Contacter la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa(RDC)


Changement climatique: Une évolution naturelle du climat le plus influencée par les activités humaines entrainant d fortes émissions de des gaz à effet de serre ( découverte du mathématicien français  Joseph Fourier)tels que le gaz carbonique  CO2( découverte du chimiste suédois Svante Arrehenius) ,le méthane CH4 le protoxyde d’ Azote N2O sur la surface de la planète.
Ce phénomène naturel se caractérise notamment par l’augmentation  du niveau des océans et des mers dans le monde. Les études scientifiques révèlent que le niveau des mers n’a cessé de fluctuer dans le temps au même rythme que les variations de la température de la surface planétaire depuis des milliers d’années avec extrême lenteur.
 Les activités humaines agents causales du changement climatique sont principalement la déforestation, et l’exploitation industrielle à travers  les énergies fossiles( le pétrole, le charbon et le gaz naturel) ainsi que  le transport routier .  Ces activités sont majoritairement observées dans les grandes puissances du monde dont la Chine et les USA appelés pays ANNEXE( cf protocole de KYOTO  ayant porté sur la REDD).




Pluie acides : Elles constituent un type de pollution atmosphérique au niveau du sol sous la forme des précipitations, causant ainsi  de nombreux dégâts, aussi bien sur la faune,la flore que sur certains bâtiments et monuments.
Ces pluies se produisent à partir du mélange entre des dioxydes de soufre(so2) ,d’ azote(Nox)  et l’ humidité de l’ air pour  créer respectivement de l’ acide sulfurique(H2SO4) et de l’ acide nitrique(HNO3).
 Ce type de pollution est plus remarqué lors des éruptions volcaniques, dans l’industrie chimique ou lors de la combustion du pétrole et du charbon avec en présence  le soufre et dans les centrales thermiques et lors de combustion de carburants de véhicule avec en présence cette fois l’ azote. 
Visiblement les pluies acides descendent sous forme liquide et solide(neige, pluie, brouillard) sous la pression du vent. Certains auteurs citent même d’ une forme sèche de ces pluies(sans précipitation) ou « dépôt acide »
 Le passage des pluies acides laissent d’ impacts fâcheux considérable du point de vues socio environnementale, surtout en pays nordiques  européens et américains, et aussi dans certains milieux africains.
Dans la flore, on remarque une  dégradation sensible  des forets,  une croissance lente des arbres  généralement irrésistibles aux attaques naturelles (insectes).
Dans la faune il y a notamment l’empoisonnement de certaines espèces aquatiques qui meurent dans les lacs, rivières, et torrents.
Les impacts sont aussi visibles sur certain bâtiments et monuments en plein air ou les façades sont érodées facilement à s’étendre sur la question en 1980 .
L’histoire indique que les USA furent le premier pays à s » étendre sur la question des pluie acides démontrant que ce phénomène résulte fortement des activités industrielles. Plusieurs conventions ont été signées entre états du monde européens et américains pour réduire la manifestation de ce phénomène préconisant la technique du chaulage comme solution efficace. Laquelle consiste en l a réduction des acides lacustre et riveraines en y jetant de la chaux.
Néanmoins une meilleurs façon de combattre ce phénomène serait d’éviter au quotidien, les activités productrices’ énergies polluantes, de filtrer  le soufre à la sortie de cheminées et surtout de diminuer les activités agricoles.

Développement durable
Le concept développement durable renvoie à un modèle de développement social et économique visant la garantie du patrimoine d’une communauté en crise. Il se fonde se fonde sur l’instauration d’une utilisation et d’une gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines et économiques) dans le souci de satisfaire pleinement les besoins les besoins sociaux de base.

1. Principes de développement durable

Tout développement durable conditionne les facteurs  suivantes : la conservation de l’équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel ; une distribution et une utilisation des ressources équitables entre tous les pays et toutes les régions du monde ; la prévention de l’épuisement des ressources naturelles ; la rationalisation de la production et de la consommation d’énergie (voir énergie, économies), ainsi que la diminution de la production de déchets  qui inclut le recyclage et la réutilisation des matériaux.

2.   Conférences et protocoles de développement durable
Les principes de base du développement durable ont été adoptés  à la conférence de Stockholm en 1972 , au niveau international, Ces principes reconnaissent à l’homme, la responsabilité de la protection et de l’amélioration de l’environnement pour les générations présentes et futures.

La sauvegarde des ressources naturelles de la Terre doit faire l’objet d’une programmation et d’une gestion appropriées et vigilantes, tandis que la capacité de la Terre à produire des ressources des ressources vitales renouvelables, doit être conservée et améliorée. En plus la mise en œuvre et l’application de ces principes sont confiées au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), qui est créé à cette occasion.
Cinq ans après la conférence de Rio , en 1992, la communauté internationale se réunit de nouveau à l’occasion de la troisième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient à Kyoto (Japon) en décembre 1997. 

Alors que la conférence de Rio a fixé des critères généraux, auxquels les différents États sont invités, mais non contraints, à se conformer, celle de Kyoto définit un protocole avec des objectifs précis et contraignants, qui témoignent d’une véritable prise de conscience de la nécessité de mettre en œuvre un modèle de développement durable.

Ce protocole engage les pays industrialisés et les pays en transition (les pays d’Europe de l’Est) à réduire, à l’horizon 2008-2012, de 5,2 p. 100 les émissions des principaux gaz à effet de serre. Mais les objectifs fixés par le protocole de Kyoto soulèvent de nombreux problèmes, que les conférences sur le réchauffement global qui se tiennent à Buenos Aires (Argentine) en 1998 ne parviennent pas à résoudre.

 En outre le développement durable peut également se définir par une série de grands principes qui constituent sa charte :

 la gestion intégrée : gestion globale qui tient compte de toutes les relations et interactions existant entre les systèmes. Elle se traduit par l’adoption d’une démarche transversale (plutôt que sectorielle), multi partenarial et interdisciplinaire ;
 la gouvernance : elle implique des approches rationnelles de la décision, basées sur des indicateurs et des évaluations ;
•  le long terme : réflexion des actions et projets sur une échéance supérieure à 4 ou 5 ans ;
 la précaution : maintien d’un certain nombre d’options possibles ouvertes lorsque subsiste un doute ou une incertitude ;
 la prévention : choix des solutions limitant au minimum les impacts, afin de réduire les actions correctives après la mise en œuvre des projets ;
•  la responsabilité : engagement global et universel qui renvoie à la responsabilité individuelle et locale. Elle débouche sur le principe de pollueur-payeur qui stipule que les responsables des pollutions et nuisances sont ceux qui assument les coûts ;
•  la subsidiarité : principe de travail à l’échelon de décision le mieux approprié pour agir efficacement en faveur de l’intérêt général ;
 la solidarité : notion de reconnaissance d’intérêts communs entre personnes, entreprises, États, etc., impliquant pour les uns l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur porter assistance.