17 août 2011

7° REUNION DU PROGRAMME MIKE; ENVIRON 7378 CARCASSES D'ELEPHANTS ENREGISTRES DE 2002 A 2010 EN AFRIQUE CENTRALE


L’Afrique centrale a le niveau le plus élevé d’abattage d’éléphants avec 7.378 carcasses d’éléphants enregistrées par le programme  MIKE de 2002 à 2010.Ceci  dans 46 sites MIKE de 25 Etats de l’aire de répartition de l’éléphant d’Afrique et de 11 sites de 4 Etats de l’aire de répartition de l’éléphant d’Asie,tel qu e l' indique le comminiqué final de  la 7ème réunion annuelle du comité sous-régional de pilotage du programme MIKE (programme de suivi de l’abattage illégal de l’éléphant) Afrique centrale, qui s’est tenue la semaine dernière à Kinshasa.

Les tendances calculées ont montré une augmentation de l’abattage d’éléphants en 2010 comparativement à 2009, indique 

Selon la source, les analyses des données MIKE démontrent une corrélation positive entre la bonne gouvernance et la faible intensité du braconnage ainsi que le facteur d’indice de développement humain qui a un impact sur l’intensité du braconnage au niveau des Etats.

Au niveau global, il a été démontré que la demande de l’ivoire et le niveau de consommation dans les pays d’Asie influencent positivement le braconnage en Afrique. S’appuyant sur la dernière présentation qui a porté sur le rapport  « ETIS » (Système d’informations sur le commerce de l’éléphant), la réunion a retenu la Chine parmi les pays les plus impliqués dans le commerce illicite d’ivoire.

Malgré les progrès réalisés en RDC, au Cameroun et au Gabon en termes des saisies internes d’ivoire, d’importants efforts restent à accomplir, compte tenu des saisies externes qui demeurent encore plus élevées (très faible efficacité de contrôle, environ 10 %), note le rapport « ETIS ».
           
Cinq des six pays concernés par le Programme MIKE représentés par les responsables des institutions publiques en charge de la faune et les officiers nationaux de ce programme ont pris part à cette réunion,  à savoir le Cameroun, le Gabon, la Centrafrique, le Congo et  la République Démocratique du Congo (RDC). Les experts du programme « ETIS », du Groupe technique consultatif (GTC/TAG), de l’Union internationale pour la conservation de la nature « UICN » et de « TRAFFIC » étaient également présents à cette rencontre.

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