95% pourcent de l’énergie consommée, de 2000 à 2009, par les Congolais proviennent du bois de feu et du charbon de bois (biomasse) contre trois pourcent (3%) de l’électricité, selon le rapport du « Système d’information énergétique » du ministère de l’Energie, présenté lors d’un séminaire à l’hôtel Memling, à Kinshasa. Selon M. Ngoy Mizingu, administrateur de la base de données, qui a présenté succinctement le bilan énergétique, la consommation finale totale par secteur est évaluée à quatre-vingt-seize pour cent (96 %), soit 20.863 kilo tep de produits pétroliers avec deux pour cent (2%), soit 502 kilo tep, et l’électricité avec deux pour cent (2%), soit 508 kilo tep.
Pour le secteur des ménages et de la biomasse, il a été constaté un accroissement annuel de trois pour cent (3)et la domination de la consommation de bois de feu et du charbon de bois causée surtout par la « croissance démographique ». Un autre responsable du secteur industrie et électricité, Kuabi Bavueza Joseph, a particulièrement noté, en plus des statistiques précitées, l’aspect des industries chimiques et pétrochimiques évalué à soixante-six (66) pour cent de consommation d’énergie, faisant allusion à la moyenne et à la haute tension.
Un cri de détresse a été lancé à tous, particulièrement à l’Etat congolais, en vue d’améliorer la production d’électricité pour réduire de manière considérable la consommation des combustibles traditionnels alors que la RDC totalise cent à cinq cent mille mégawatts d’énergie, selon certaines sources. Le secrétaire général à l’énergie, Etienne Nyembo, représentant le ministre empêché, a salué ce rapport, le qualifiant d’outil non négligeable d’aide à la décision qui lui faisait défaut.
Quant à Mme Kathryn Brahy, de la Délégation Wallonie Bruxelles, partenaire de ce projet, elle a estimé que la RDC est un scandale énergétique qui possède désormais d’une comptabilité énergétique qui répond aux standards internationaux. Elle a souhaité que les énergies renouvelables soient prises en compte pour plus d’accès à tous. La directrice de l’institut de l’énergie de la Francophonie a, par son délégué, rappelé les objectifs majeurs de cette institution dans le cadre de renforcement des capacités, des compétences et de la réduction de la pauvreté. La RDC participe à cette dynamique d’information énergétique depuis 2009 alors que plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest l’ont intégré entre 1999 et 2001.
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