LUTTE ANTI-MINE: L’EDUCATION AUX
RISQUES DES MINES INTEGREE DANS LE PROGRAMME D’ ENSEIGNEMENT PRIMAIRE A L’ EST
DE LA RDC .
Le programme
des Nations Unies axé sur la lutte anti-mine en République Démocratique du
Congo( UNMACC ) vient d’ intégrer , en arrangement avec les autorités
compétentes ,son activité d’ Education
aux Risques des Mines (ERM), dans le programme d’ enseignement primaire des populations de
l’ Est de la RDC, à en croire Mme Micheline
Mangweboa, chargée de l’ ERM/ RDC , que nous avons interviewé sur
l’ état de lieu de cette campagne en zones post conflits en RDC.
En effet, il s’ agit d’ un des moyens de l’
application de la deuxième stratégie de cette ERM pour l’ édition 2012, à
savoir, l’ Éducation et formation.
Cette dernière se veut une technique de
communication communautaire évoluant dans
un processus d’enseignement et d’apprentissage des notions, des réflexes et pratiques essentielles,a
indiqué madame Micheline ,précisant que
l’ERM est également dispensée dans ce même cadre, en d’autres
milieux . C'est notamment à la maison ,par les parents aux enfants ou l’inverse, par
les enfants entre eux, ou même entre les membres d’une structure
professionnelle.
Cependant
l’ERM comporte deux autres activités stratégiques
en dehors de l’ Education et formation évoquée précédemment. Il s' agit de la Diffusion de l’ information au public et la Liaison avec les communautés.
La Diffusion de l’ information au
public constitue, une technique de communication
de type « mono latéral »
et est utilisée en situation d’ urgence, ou après une période de conflit armé . « Elle permet de transmettre le message dans le but de réduire
le risque d’accident grâce à une sensibilisation poussée, des individus et des communautés, du
danger que représentent les mines et les restes explosifs de guerre, Et ceci, augure un changement de comportement, » a indiqué Mme Mangweboa, et a sou ligné cette technique vient souvent en avant des activités de luttes anti-mines.
La stratégie
de liaison fait quant à elle référence, aux échanges d’ informations
communautaires et elle a pour objectif de faire impliquer les différentes parties
prenantes aux décisions liées au processus de déminage ( enquête , dépollution
et assistance aux victimes). Ce sont souvent ,les autorités locales, les
animateurs d’ ONG de développement locaux et étrangers. L’idée est de permettre à ces derniers, de mieux
comprendre et contribuer à la définition de leurs besoins en matière d’ERM.
Mme
Micheline s’est en outre réjouit d’enregistrer pour l’an 2011, une forte régression
des accidents des mines antipersonnel, grâce notamment à la formation
accrue des couches sociales concernées, évaluées à environ 353 844
participants en 5831 séances.
A la
différence des autres branches liées à la lutte anti-mines, l’ERM consiste essentiellement à une approche
préventive des risques à ces dégâts et
se consacre à les accompagner.
Nécessité du vote d’
un budget réservé a la lutte anti-mine en RDC
Pour Mme Micheline Mangwaboa, les dirigeants congolais sont invités,à voter un budget proportionnel ,aux actions à mener contre les
mines anti personnelles, comme pour démontrer une implication rigoureuse
étatique. "En tant que Etat ayant ratifié le traité d’ Ottawa
ratifiant les activités de lutte anti-mines, la RDC doit avoir une mai mise
remarquable , sur les opérations de déminage
et surtout de sensibilisation communautaire ,aux risques des mines. Cela grâce
à une participation financière considérable, en plus des interventions financières
et techniques des ONG internationales et nationales parfois limitées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire