15 mai 2012




LUTTE ANTI-MINE:  L’EDUCATION AUX RISQUES DES MINES INTEGREE DANS LE PROGRAMME D’ ENSEIGNEMENT PRIMAIRE A L’ EST DE LA RDC .
 
Le programme des Nations Unies axé sur la lutte anti-mine en République Démocratique du Congo( UNMACC ) vient d’ intégrer , en arrangement avec les autorités compétentes ,son activité d’ Education    aux Risques des Mines (ERM), dans le programme  d’ enseignement primaire des populations de l’ Est de la RDC, à en croire Mme Micheline  Mangweboa, chargée de l’ ERM/ RDC , que nous avons interviewé sur l’ état de lieu de cette campagne en zones post conflits en RDC.
 
 En effet, il s’ agit d’ un des moyens de l’ application de la deuxième stratégie de cette ERM pour l’ édition 2012, à savoir, l’ Éducation et formation
Cette dernière  se veut une technique de communication communautaire  évoluant dans un processus d’enseignement et d’apprentissage des  notions,  des réflexes et pratiques essentielles,a indiqué madame   Micheline ,précisant que l’ERM est  également dispensée dans ce même cadre, en d’autres milieux . C'est notamment à la maison ,par les parents aux enfants ou l’inverse, par les enfants entre eux, ou même entre les membres d’une structure professionnelle.
  Cependant l’ERM  comporte deux autres activités stratégiques en dehors de l’ Education et formation évoquée précédemment. Il s' agit de la Diffusion de l’ information au public et la Liaison avec les communautés

La Diffusion de l’ information au public  constitue, une technique de communication de type «  mono latéral » et est utilisée en situation d’ urgence, ou après une période de  conflit armé . « Elle permet  de transmettre le message dans le but de réduire le risque d’accident grâce  à une sensibilisation poussée, des individus et des communautés, du danger que représentent les mines et les restes explosifs de guerre, Et ceci, augure un changement de comportement, » a indiqué Mme Mangweboa, et a sou ligné cette technique  vient souvent en avant des activités de luttes anti-mines.

La stratégie de liaison fait quant à elle référence, aux échanges d’ informations communautaires et elle a pour objectif de faire impliquer les différentes parties prenantes aux décisions liées au processus de déminage ( enquête , dépollution et assistance aux victimes). Ce sont souvent ,les autorités locales, les animateurs d’ ONG de développement locaux et étrangers. L’idée  est de permettre à ces derniers, de mieux comprendre et contribuer à la définition de leurs besoins en matière d’ERM. 

Mme Micheline s’est en outre réjouit d’enregistrer pour l’an 2011, une forte régression des accidents  des mines  antipersonnel, grâce notamment à la formation accrue des couches sociales concernées, évaluées à environ 353 844 participants  en  5831 séances.
A la différence  des autres branches  liées à la lutte anti-mines,  l’ERM consiste essentiellement à une approche préventive  des risques à ces dégâts et se consacre à les accompagner.

Nécessité du vote d’ un budget réservé a la lutte anti-mine en RDC

 Pour Mme Micheline Mangwaboa, les dirigeants  congolais sont invités,à voter un budget  proportionnel ,aux actions à mener contre les mines anti personnelles, comme pour démontrer une implication rigoureuse étatique. "En tant que Etat ayant ratifié le traité d’ Ottawa ratifiant les activités de lutte anti-mines, la RDC doit avoir une mai mise  remarquable , sur les opérations de déminage  et surtout de sensibilisation communautaire ,aux risques des mines. Cela grâce à une participation financière considérable, en plus des interventions financières et techniques des ONG internationales et nationales parfois limitées.




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